Angèle et le kaléidoscope

          L'ardéchois ...


          

          Le liquide rouge s' est stoppé net sur huit degrés ce matin , la luminosité typique de novembre donne au paysage urbain qui nous enferme une coloration féérique , des rayons de soleil viennent de transpercer un long nuage gris dans sa partie la moins épaisse , si j' étais croyant je penserais certainement à une manifestation divine …
               
                 Les longs doigts graciles et glacés de mademoiselle Angèle parcourent la paume de ma main , confirmant les huit degrés C° ambiant , j' attrape sa main entre mes deux paluches cagneuses et calleuses , je vide mes poumons d' une longue expiration , Angèle se serre tout contre moi . J'emprisonne ses mains sous mon blouson , l' entoure de mes bras tentaculaires et flatte son popotin de la main , rapidement mon sexe se réveille , comme un vieux réflexe pavlovien , mon " machin " ne peut résister plus longtemps , à moins que ne soit juste mon cerveau d' homme pervers …. Le sexe de H.Vancruxifort est une véritable entité à lui  seul , un personnage à part entière , un individu dans l' individu , comme si il ne lui manquait plus qu'un nom ou la parole … J'ai même parfois l' impression que la diabolique Angèle  préfère mon phallus , heureusement que nous sommes étroitement lié ! Imaginez un peu , si la princesse des sens se barrait avec la bitte de Vancruxifort ? en laissant juste un mot sur la table , le genre comédie dramatique ….

Bon , tout cela n' étant qu'un pure " délire " du moment , revenons à nos moutons , nos tétons devrais je dire , ceux de la jolie Perséphone .

           Avide d' aventures nouvelles , de sensations éternelles et inoubliables , c' est dans l' Ardèche que nous passerons le prochain week-end . Pourquoi l' Ardèche ? tout simplement pour retrouver un ami un peu spécial , un aller simple pour l' orgasme , une garantie au plaisir pour Angèle l' amazone . La belle Angèle se voit déjà en " Lady de Chaterlley " dans les bras de son Vancruxifort et de cet Ardéchois  qui nous convie dans son home sweet home . Il faut dire que lors de notre première rencontre quelque mois auparavant , l' Ardéchois en question nous a impressionné à plus d' un plan .

          Hormis les qualité esthétique et athlétique du personnage , ( je passerais le coté sur dimensionné du gaillard , de peur de faire ressurgir un vieux complexe , lié à la norme trop banal de mon arsenal ) , hormis ses qualités de fornicateur largement au dessus de la moyenne , sur un aspect purement " humain " le gars en question donnait envie certes d' échanger du " sexe " , mais aussi de devenir pourquoi pas  amis  . Dans le libertinage , les rencontres ne débouchent que rarement sur une véritable amitié , ce qui n' est pas le but , mais parfois au delà de la connivence sexuelle , des liens " autres " peuvent se tisser …

                   Existé à l' idée de retrouver ce " super man du sexe " , il ne se passe pas un soir sans que la libidinale Angèle se remémore leur première rencontre  . A la simple suggestion de son  mandrin  durci , la belle devient littéralement liquide . Sorte d' effet " boule de neige " le plaisir que je sens inonder ma douce  génère chez moi une excitation qui semble chaque fois plus forte , plus intense ,  comme exponentiel !

        La tarte aux châtaignes …




            Angèle est littéralement morte , assassinée en bonne et due forme , j' ai même versé une larme d'émotion, ou d' excitation devant la scène de mise à mort … Dorénavant plus rien ne sera exactement comme avant . Encore ému par cette terriblement jouissive expérience, j' ai du mal a trouver les mots pour décrire au mieux les événements de la veille , ou , du matin , je ne sais plus , et pourtant je ne peux attendre plus longtemps et je préfère délivrer en direct ce trop plein d' images , de sons et de fluides …

                      Cent quatre vingt huit minutes de voiture et nous voila arrivé au fin fond du pays de la tarte aux châtaignes . Le vent hurle et charrie des mètres cubes d' eaux , lorsque je coupe le contact , dehors le vacarme semble s' amplifier , nous trouvons difficilement notre chemin jusqu' à la porte du hangar ou travail Gudurre , ça y est on est au pays de l' ardéchois , dans l' antre de Gudurre … Le climat et la géographie du lieu , les mille deux cents mètres d' altitude , le hangar , la maison , tout correspond , ressemble à Gudurre , à la fois rude et puissant , c' est une nature que l' on sent entière , pleine de vigueur , inattendue vraie , bref arrêtons la liste . A peine remis du voyage , Angèle , entre avec enthousiasme chez Gudurre , je les suis ravie de la chaleur dégagée par le poêle à bois . Mademoiselle orgasme n' a pas encore parcouru deux mètres que Gudurre entreprends déjà une visite détaillé et fouillée de l' anatomie de ma bibounette en sucre .

                       A l' évidence le correspondant ardéchois de la miss a du temps a rattraper , son braquemard est déjà en position " poutre apparente " , turgescent à point . Angèle se jette comme une louve sur sa proie , avale goulument l' embout du chibre qui grossit encore dans sa cavité buccale , cette gradation supplémentaire oblige la belle sirène  a recracher sa prise qui se réfugie entre ses cuisses . Gudurre vient d' enfoncer son pieux au fond d' Angèle , et pourtant le champion du monde du cent mètres sur le même laps de temps parcourait à peine cinquante mètres , les deux tourtereaux improvisés n' ont pas trainé pour emboîter leur outils à jouir . La puissance du coït n'a d'égal que le plaisir des protagonistes , au risque de passer pour un mythomane je ne peux pas comparer le cris de plaisir d' Angèle à celui d' une louve hurlant à la mort ! Plus Gudurre enfonce son énorme verge avec acharnement et frénésie dans le sexe béant et trempé de la petite chienne en chaleur , plus le coté lubrique d' Angèle transpire.                                            
                  Les cris sont au paroxysme , son regards noirs et brillant plonge dans celui de son amant , véritable témoignage de reconnaissance la belle a les pupilles dilatées par le plaisirs orgasmique qui remplis son ventre , dans la bouche d' Angèle c'est une successions de petits cris et de longs hurlements en miroir avec les coups de boutoir , son corps tout entier est pris de spasmes , elle exulte , ne pense plus qu' à la délivrance , suppliant à son étalon de jouir sans attendre . Par moment son corps se raidit tout entier puis se redresse pour bloquer le phallus de son partenaire  , une grimace que je n' avais encore jamais vu sur son visage apparait , l' insolence et la dimension cataclysmique de ce énième orgasme est indescriptible .
               
             Angèle vient de réaliser mon rêve un lâché prise sans concession , total , l' accession au dernier pallier l' orgasme ultime , un état continu et ininterrompu de plaisir et de jouissance qui dure dans le temps , un monopole féminin , un concept difficile à cerner tant ma condition de mâle ne m' y donne pas accès , mais , la complicité et l' intensité des sentiments qui me lient à  Perséphone me permettre sans erreur de décrypter ce que la belle amazone affiche sur la prunelle de ses yeux .








Pour réussir La tarte aux châtaignes :
 

Préparation : 30 min
Cuisson : 25 + 15 min

Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 250 g de pâte à tarte sucrée (brisée ou sablée)
- 300 g de marrons au naturel (cuit quand même)
- 140 g de purée de marrons au naturel
- 80 g de crème de marrons
- 110 g de beurre
- 140 g de sucre
- 2 oeufs entiers
- 6 jaunes d'oeufs
- 6 cl de crème fraiche épaisse
- farine

Préparation :

Faites cuire à blanc la pâte sucrée (environ 20 min avec des haricots puis quelques minutes sans à 180°C - thermostat 6).

Dans une poêle, faites fondre 50 g de beurre, jetez y les marrons et saupoudrez de 80 g de sucre.
Faites cuire à feu vif en remuant avec une cuillère en bois, jusqu'à ce qu'ils aient une belle couleur. Otez du feu.

Prélevez 200 g de marrons, brisez les et éparpillez-les sur le fond de la tarte.

Dans un saladier, travaillez le beurre avec une spatule, puis ajoutez la crème de marrons, la purée de marrons et la crème fraîche.
Ajoutez les oeufs entiers et les jaunes préalablement battus avec le sucre restant.

Fouettez jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Versez dans le fond de la tarte et disposez les marrons restant (entiers ou non, selon vos goûts) sur le dessus.

Passez au four à 180°C (thermostat 6) pendant 15 min.

Servez tiède.

merci à taty Francine pour sa délicieuse recette ...

          Angèle femme objet …….

         



           La concomitance des sentiments est un art parfois difficiles, les ingrédients nécessaires à la bonne recette sont souvent difficiles à réunir pour passer une soirée inoubliable , ce genre de soirées inavouables que j' affectionne particulièrement … Un point important est à ne surtout pas perdre de vue : ne rien attendre de particulier , se laisser porter , flotter dans les événements , et bien sur s' autoriser à une disponibilité maximale , disponibilité du corps et de l' esprit, une bonne dose d'imagination et d'attention saupoudré d'un peu de perversion .
       
             Ce soir là , la merco noire avale goulument les kilomètres et nous éloigne de notre home sweet home pour commettre une fois de plus un pêché de chair inavouable mais oh combien délicieux . Aucun stratagème ou plan quelconque , juste une destination et une irrépressible envie de laisser parler cette partie animale qui nous hante , aucune idée des rencontres qui vont s' opérer. D' expérience je sais que la surprise n' est jamais là ou on l' attend,  alors au moment ou le compteur indique le chiffre trente cinq , j' appuie sur la pédale , les cent quarante chevaux de notre véhicule répondent instantanément à mon envie de savourer la surprise qui voudra bien s' offrir à nous …
          
            Quinze minutes plus tard j' appuie mon index sur la sonnette , l' entrée d'un club ou nous venons de temps en temps , le portier ouvre  , une fois dans le s.a.s d'entré la bise qu'il offre à Angèle se transforme en baiser .., tient je me rends compte alors tout en serrant la main de notre hôte que nous venons d' obtenir le statut " d'habitué" , ou il a tout simplement envie de se taper ma petite princesse , je pense d' ailleurs qu' elle n'aurait rien contre …

             Angèle ce soir s' est pris pour une cosaque , équipés de deux petits verres et d'une bouteille de vodka nous avons attaqué la soirée avant même de pénétrer dans l' antre de Sodome et Gomore   , trinquant à notre folie salvatrice , quatre " nasdrovié "plus tard c'est avec difficulté que je répond à la question de Miss gros nichons lorsqu'elle me demande si je prends le forfait à quarante ou soixante dix euros , je n' arrive pas à décoller mon regard de cette poitrine hallucinante tant elle est énorme ! mais comment fait elle pour trimballer une paire de nibards aussi volumineux ? pour moi cela ne déclenche rien de sexuel , sinon l'envie éventuel , ( si le désespoir frappait à ma porte ), de me blottir " petit garçon" au creux de ces deux seins sur dimensionnés , trouver un réconfort  au creux de cette affirmation mammaire déployée .

             Arrivé dans les méandres de l' étage , comme mon degré d' alcoolémie est à la limite du raisonnable, mon inhibition  a totalement disparu , c' est donc sans complexe que j' installe Angèle à quatre pattes sur un grand divan , offerte à la vue d'une  foule exitée qui grouille autour de nous . Rapidement alors que je flatte la croupe de la belle , des mains baladeuses viennent se joindre aux caresses dont Angèle se nourrit , c' est un tourbillon d' attouchements et d' effleurement . Leurs queues durcit à la main… les prétendants à une pipe se succèdent .

           Maître de cérémonie , j'autorise trois des nos nouveaux copains de jeux à utiliser cet objet de désir à leur bon plaisir , ordonnant par la même l' assaut final et vaginal sur ma concubine qui n' est plus qu'une femme objet… La situation vire en un magique et délicieux ganbang , parvenant à donner du plaisir à cinq prétendants simultanément , Angèle la "  femme objet "  , sublime de son magnétisme l' ambiance de la pièce ou des couples , des hommes seules , se massent pour assister au spectacle , satisfaire et soulager ce brulant désir qui les habites …

            Lorsqu'un peu plus tard nous redescendons d' un étage , l'esprit vidé et le corps léger , nos âmes semblent virevolter avec les petites lumières stroboscopique qui arrose la piste de danse . Angèle regarde rêveuse le portier qui danse un slow , la boite est pratiquement vide , il flotte une ambiance d' éternité , dehors le jour se lève ….