Courbatures, lombalgies, griffures, Angèle portait les stigmates de nos aventures libertines,telle une chatte exténuée après une longue nuit de chasse,
elle apparaissait épuisée ,vidée de toute énergie.
A sa décharge, je me dois de reconnaître que nos successives rencontres , ma quête du saint graal , plaçait ma dulcinée en "désavantage numéraire", ce qui l'existait au plus haut point, ce même déséquilibre bien qu'elle en assume aisément les conséquences (sa capacité physiques n'était plus à prouver) impliquait une phase de "convalescence" sorte de récupération nécessaire durant les vingt quatre heures suivant son dernier orgasme ... bref , un repos post-orgasmique pourrait on dire !
Lors de cette courte période je ressentais toujours une forme de jalousie de son "état" , j'enviais cette torpeur qui l'envahissait, je lissais en elle l'épuisement consécutif de s'offrir à deux hommes , dés lors, ce constat établit , je ne pouvais réfréner ce sentiment primaire de jalousie difficile à contrôler, mêlée à une grande admiration, car je n'étais pas du tout certains d'avoir les capacités hallucinantes de la belle Persèphone,je réalisais en même temps l'intensité de ce que nous avions infligé à nos corps, nos coeurs et nos âmes, qui avait compté double pour Angèle puisqu'il lui fallait satisfaire deux amants ...
Lors de la dernière "tornade sexuelle", Angèle s'était offerte au paroxysme , moi même et mon compagnon du moment avions, parfois ensemble, puis
successivement chacun notre tour, comblé Angèle à tout les niveaux , comblé son besoin de plaisir, comblé son corps de nos sexe , introduisant l'objet de notre désir par toutes les portes qu'ils
nous offrait . Cet objet de notre ardent besoin de sexe se manifestait sous les traits de la belle Angèle, qui malgré le rythme infligé semblait satisfaire, sans aucunes difficultés ses deux mâle
en rut, désireux de tout lui prouver ...
Le cinquième opus de cette saga éprouvante comme jamais pour ses protagonistes, repoussait encore plus les limites physique, apothéose, "l'exploit sportif" de ce jeudi laissait la môme Angèle sans jambes, l'âme vagabondante au de ses pensées, pour la plupart porté sur son fougueux visiteur du matin .
Evidement mon challenge était tout trouvé, le chasseur devait à tout prix reprendre son titre , redevenir le" gourou" de son ensorceleuse
,l'emmener encore plus loin, encore plus haut, encore,encore,et encore !!! Après, seulement, ce défi accompli, une fois mon orgueilleux besoin de briller aux yeux de mon âme soeur,je serais
enfin calmé, exempté des obligations qui étaient les miennes, celles du "chasseur", rester à jamais son chasseur, l'unique, à tout moment, ma place hiérarchique sur l'échelle du plaisir pouvaient
dégringoler, c'était une bagarre stimulante, vivifiante , j' était roi de mon royaume, défendant ma reine , mon trône, grand seigneur, j'aimais à me faire croire que j'étais aux commandes !
Similitude troublantes ...
Ce soir là , nous avions sorti du placard nos plus belles parures, tirés à quatre épingles
nous attendions sous la pluie à l' angle de la rue des Acacias, au numéro trente trois, ou Francis (il se reconnaîtra bien que je ne cite pas son nom) , nous avait donné rendez vous quinze jours
auparavant .
Tout avait commencé un soir du 23 janvier, alors que je m'apprêtais à m' endormir, la sonnerie du téléphone nokia avait retentis dans le silence de la nuit, je décroche, à l'autre bout du fil, Francis surexcité, il me déclare tout net : " ça y est je l' ai trouvé !!! " mais de quoi ? , oui oui , il insiste ne me laissant pas le temps de parler, " je l' ai trouvé !!" après s' être un peu calmé il m'explique, que oui ça y est oui , il l' a trouvé, il y a trois jours, rencontré dans un séminaire en Bretagne, elle est parfaite, brune, sexy, libertine, a la recherche de l' amour comme lui ! ça y est il a trouvé "la femme de sa vie!", au téléphone il exulte, pratiquement hystérique, je parviens à comprendre dans l'amalgame d'informations qu'il veut nous la présenter de suite, maintenant !
Quinze jours plus tard nous nous retrouvons Angèle et moi même, impatient de rencontrer la nouvelle princesse dont Francis nous rabat les oreilles depuis deux semaines ... il à même poussé le bouchon à me dire "c'est exactement la même que ton Angèle , tu vas voir ! " . La Nissan Micra noire de Francis arrive sur les chapeaux de roue et pile à notre niveau, il sort sa tête de la portière nous invite à monter à l'arrière du véhicule , là il nous explique que sa nouvelle conquête a eu un imprévu et nous rejoindra plus tard au Trarose club, rapidement l'arrière de la miccra se transforme en lupanar , pendant que Francis nous conduis à la rencontre de sa dernière conquête, je me contente de conduire Angèle sur la route du plaisir ....
Rapidement les volutes sonores de la belle empêchent bientôt notre ami de se concentrer et il n' a d'autre choix que de se garer en catastrophe pour à son tour se jeter dans la mêlée orgiaque qui a commencé. Lorsque nous arrivons sur le parking du night club, Francis jubile, notre récréation imprévue a retardé notre arrivée , Francis en se garant me lance, " Ah ! tient, elle arrive, cool je vais vous la présenter !
" Lorsque je me retourne en direction de francis , curieux de découvrir la nouvelle dulcinée de l' amant d 'Angèle , je reste bouche bée, figé dans ma stupeur, je ne sais si ce que je vis à cet instant est réel ou non, pourtant je sens la fraîcheur de cette nuit de janvier , la buée qui sort de ma bouche grande ouverte est bien réelle ? je me frotte les yeux afin de bien vérifier que je ne suis pas en proie à une quelconque hallucination, oui, car , là , devant moi, aidé par Francis , je vois Angèle sortir d' un coupé sport !!!! oui j' ai bien dit je vois Angèle, elle est là devant moi, Francis la prend par la main et s' approche, j' hallucine complètement, à cet instant comme par réflexe je me retourne, je regarde "mon" Angèle, on lit sur son visage la même stupeur que sur le mien, nous sommes littéralement abasourdis par le tableau qui s' offre à nous : Francis est là devant nous, radieux, un sourire béant fend son visage, et il tient par la main une femme qui ressemble trait pour trait à mon Angèle !!! Incroyable mais vrai !
Passé la stupeur, la voix de Francis nous ramène à la réalité, je l' entend nous dire : " moi aussi au départ ça m' a fait ça ! "tout en l'
écoutant je remarque que son amie à l' air tout aussi stupéfaite si ce n' est plus, doucement nous empruntons la voie d'accès au lieu de perdition ou nous avons décidé de passer la nuit,
excité et intimidé par la situation nous glissons tout les quatre dans une douce euphorie, insouciant et impatient , la nuit finit de nous happer, sans aucun échappatoire possible pour
notre plus grand bonheur !
36 Chandelles ...
Le 1er décembre 2009, Angèle et H.Vancruxifort prenait conscience du virage amorcé à la fin de l'été, ce qui au départ avait été la simple concrétisation d'un vieux fantasme, regarder ma chérie donner du plaisir à un inconnu nous avait conduit incidieusement aux portes du libertinage .
Nous prenions doucement conscience de cet état de fait, nos différentes expériences en compagnie d' amants pour Angèle qui nous avait permis de découvrir un nouveau mode de sexualité, lui avaient permis d'ouvrir en grand le robinet de son réservoir libidinal, assoiffé d'expérience nouvelle, surenchère dans la recherche du plaisir notre imagination semblait sans limites , seuls nos corps pouvaient nous restreindre dans cette quête du plaisir...
Paradoxalement, bien qu'instigateur et responsable de cette nouvelle vision que j' avais voulu apporter à notre couple, Angèle, réticente au départ, s'était avéré plus décomplexé et épanouie, cette amorce libertine contribuait de manière évidente à son épanouissement, dont j' était le principal bénéficiaire pour mon plus grand plaisir ...
je me félicitais d' avoir poussé ma compagne vers cette orientation moins conventionnelle... Certes ma douce avait rapidement et simplement trouvé sa place, celle d' une femme, belle, désirée, douée d'une déconcertante capacité à donner du plaisir aux hommes, Angèle faisait parfaitement la part des choses entre l' amour qu'elle me portait(ce même amour qui lui avait permis de me suivre dans cette aventure)et le plaisir qu'elle recevait de ses différents amants, et la complicité qui naissait parfois de ces rencontres...
Au delà de mes espérances, au delà des découvertes sur notre propre sexualité, nous avions ouvert la porte de pandore, et je me surprenais encore à me demander comment et pourquoi nous en étions arrivé là comme si il ne pouvait en être autrement, et même si parfois des petites angoisses primaires (propre au néophyte inexpérimenté),troublait ce jeux si existant, les bénéfices secondaires transformaient le quotidien en une aventure permanente et trépidante, dont je n'aurais pu me passer, hormis les plaisirs du sexe, la vie en générale s'était éclairée d'une nouvelle lumière , faisant ressortir les contrastes, les détails, les instants futiles de tous les jours, un tas de petites choses assimilables au bonheur ....
Le point de rupture entre notre vie d'avant et le monde libertin s'était produit un samedi soir, après une journée passé a faire l'amour boulevard de clichy,notre soif de toujours plus de sexe nous avait emmené dans un des haut lieu du libertinage de la capitale, Angèle, bien que nous n'en n'ayons pas parlé, connaissait mon envie de coucher avec une femme, et à ma grande surprise elle me proposait de nous rendre "aux chandelles" (lieu conseillé par son amant parisien), autrement dit elle décidait de franchir le pas et de s'adonner aux joie du libertinage, pour mon plus grand bonheur, je la suivais pas encore certain d'avoir les épaules suffisamment large pour assumer mes propres désirs...
Arrivé sur place les événement s'était enchaîné spontanément et simplement, sans même se poser la moindre question alors que craquant de désir pour
ma dulcinée j'arpentais les parois de son sexe de ma langue affamée, un couple allongé à nos coté se donnait à un spectacle similaire au notre à la différence que madame comme moi même dorlotait
le sexe de son compagnon, ce dernier avait saisi la main d'Angèle, leur doigt étaient alors rentré dans un enlacement sensuel et passionnel, comme réunis par le plaisir que leur donnait leur
conjoints....
je ressentais le plaisir d'Angèle décuplé par la main de ce parfait inconnu qui abandonnât la pipe que lui offrait son amie, pour s'étreindre avec la propriétaire de cette main si sensuelle : Angèle, il ne fallut pas moins de deux minutes à la reine des sens pour faire perdre tout self contrôle a ce nouvel étalon qui venait d' oublier sa compagne , subjugué , leurs deux corps imbriqués ne faisaient plus qu'un, les mouvements de reptation d' Angèle, à califourchon sur l' homme avait rapidement tiré les regards de l'assistance tant le spectacle était intense et magnifique, je tentais de mon coté de rassurer la compagne de l' heureux veinard , qui se mortifiait de voir son homme prendre un plaisir qu'elle ne l'avait jamais vu prendre au paravent ...
Ne voulant pas rester de reste après de rapides présentations, nous laissions à notre tour nos corps s'entremêler, goûtant au plaisir de découvrir un inconnu, dans les moindres détail, désireux de jouir de cette situation équivoque, libres , sans retenue, sans faux semblants, nous remplissions notre imaginaire de scènes orgiaque, qui viendrait pimenter l'intimité de notre couple, en franchissant l' entrée de ce lieu, nous avions dépassé le simple questionnement de départ qui s' était mue en une affirmation sans pudeur, sur notre envie commune de poser un pied dans le monde du libertinage, fort de nos expériences passées, nous avancions curieux, vers ce nouveau dessein qui s'offrait à nous ....
Monsieur soixante neuf....
Monsieur 69 , nous aimions surnommer ainsi un des amants d'Angèle, qui par de nombreuses qualités tant sur le plan sexuel que sur le plan
humain, avait finit par prendre une place privilégiée pour la belle Perséphone qui partageait avec "onctueux 69"une complicité évidente dans les jeux charnels ...
Mr 69 était un épicurien du sexe, curieux, audacieux, un amoureux du coït ,un chasseur d'orgasmes infatigable,son "chien fougueux" comme elle l'appelait souvent ... Plus qu'un simple amant destiné à satisfaire nos fantasmes, Mr 69 était devenu un copain de jeux avec lequel le mot interdit n'existait pas, la complicité et les franches rigolades qui ressortaient de nos ébats à trois avait la simplicité et la spontanéité des premières maraudes lorsqu'on est gamin .Cette curieuse trilogie aux accents de jouissance et de plaisirs ou chacun y trouvait son compte permettait aux uns et aux autres de satisfaire ses désirs inassouvis tout en gardant la place qui était la sienne.
Angèle moi même et Mr 69 avions déjà glissé dans les bras de la luxure à quatre reprises, la dernière , un lundi entier, pratiquement six
heures de "baise" ininterrompue dont Angèle portait encore les stigmates, tellement les assauts répétés de ses deux partenaires avaient été profond et puissant. Mr 69, bien bâti, dégageait une
force évidente et un simple regard permettait de voir que son corps était rompu à l'exercice physique régulier, définition même de l'homme viril, Mr 69 arborait une toison fournie sur son torse,
ou Angèle aimait planter ses griffes, en échange de quoi ce dernier la gratifiait de petites morsures et autres suçons qui attisaient leur désir ...
Personnellement je dois reconnaître que c'est en sa compagnie que j' avais connu un de mes plus grands orgasmes, alors que debout sur la tapis de notre chambre à couché, Angèle, offrant à chacun de nous un de ses orifices, nous avions jouis les trois simultanément dans un vacarmes auditif significatif ,ressentir nos trois sexes vibrer à l'unisson dans un spasme interminable m'apparaissait dès lors comme la quintessence de l' orgasme absolu, le simple fait de nous le remémorer lorsque nous faisions l' amour ensuite déclenchait chez Angèle et moi même un plaisir encore plus grand .
Heureusement pour nous , Mr 69 ne demandait pas de royal tee sur l' utilisation que nous faisions des souvenirs qu'il avait contribué à mettre dans nos caboches remplie d'idées fantasques et débridées .... Nous avions même poussé le vice à faire l' amour alors que son amant lui parlait au téléphone, Mr 69 jouant le jeux pour notre plus grand plaisir .
Ce dernier lundi avait pourtant mal commencé, le matin au réveil alors que nous attendions Mr onctueux69 pour 8h30, une migraine me clouait au lit,coupant nette toute envie sexuelle ou désir quelconque, sinon celui de dormir après une nuit quasiment blanche, j' étais gêné à l'avance d'annoncer à notre invité l'annulation de notre partie à trois... Deux doliprannes 500 mg plus tard , posté sur le perron ,je guettais l'arrivée de Mr 69, qui arriva les bras chargé d'un gros cartons, sourire aux lèvres, comme promis il débarquait accompagné du gros cadeau, surprise dont il nous parlait depuis une semaine sans que nous n'arrivions à deviner de quoi il s' agissait .
Du petits bois, quelques bûches, de quoi faire une bonne flambée dans la cheminée de notre chambre à coucher, voilà le cadeau que nous réservait Mr 69,ce présent tombait à point ce feu de l'amitié allait gommer ma migraine et mes doutes du réveil ,comment résister alors à un gros câlin à trois devant un bon feu de cheminée ? ce lundi fut extraordinaire par sa douceur et sa chaleur , là encore les frontières du plaisir furent repoussées au delà du raisonnable, une aventure humaine et érotique à caractère pornographique qui laissait en nous une trace indélébile comme tatouée dans notre mémoire .