En effeuillant Angèle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lolita en mode mineur

 

Petite Lolita , j' admire songeur ta plastique ,
je suis rêveur devant le spectacle esthétique
de ton corps véritable bombe sub- atomique

mon index caresse avec un peu de paresse
les bord de ton sexe un mouvement complexe
architecte de ton plaisir sans tabous ni latex

 Je provoque , une vague , un raz de marré ,
imprévu , inattendu , ça jaillit de ta caverne ,
inodore et incolore ,  ton corps tout entier ,

Lolita , sur un index tu te lâches , tu offres
une cascade c'est un trésor sorti du coffre
Lolita ,  tel un roi je demande et toi tu offres

Un index , des caresses , pas plus , pas moins
soudain sur ma main tu manifestes ton émoi
flattant mon sur-moi, jouissant surmon doigt

Lolita Angelesque plus belle qu'une arabesque
tu joues de mon index , qui devient presque ,
 objet phallique super sexe , un joujou lolitex .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

             

 

  pour Angèle K.

 

Ton corps langoureux s'enroule tel un reptile autour de lui ,
je te découvre comme jamais je ne t'avais vu avant cette nuit ,
tu le chevauches , le domines , il te veut , toi , ton corps  entier jouit !

Il te prends toute entière , ton sexe aspire le phallus durcis et
tu gémis , comme une prière , tu gémis, pousse un cri ,
tu reprends dans ta main le mandrin déconfit d' avoir  jouit ,  

                      

                                   

 

 

 

rapidement dans ta bouche tu réanimes l'objet sans vie
qui gonfle et durci, tout entier tu l'engloutis sans préavis ,
mais avant le bouquet final très vite tu t'accroupis sans cris

tu mènes la danse , louve assoiffée par le sexe et l'envie
il est en transe, remplit ton antre , vient , cris et jouis
à ton tour , tu le rejoins , dans un dernier coup de roulis

vos corps s'abandonnent , comme sans vie, unis
dominatrice sur lui tu gis, un instant anéantie
par le plaisir d'avoir tout pris, d'avoir donné envie

tu aimes à dominer tes amants , sous toi, soumit ,
 comme moi , les hommes en rêvent la nuit ,
  faire corps ,s'abandonner à ton désir à ta folie

devenir à son tour comme soumit
se laisser guider par ton désir , tes envies,
devenir ton amant le temps d'une nuit ...

                                      

                                              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Verre de champagne

 

Ma douce compagne, je t'arrose de champagne,
La mousse en cascade dégouline , sublime.
les petites bulles, crépitent sur ta peau champagne

Chaman de tes sens en éveil, je réveille
le démon charnel en toi qui sommeil
et soudain tu me chauffe pareille au soleil

Petite dévergondé à la libido débridée
tu joues de mes sens, petite Lolita  libérée
tu reste malgré toutes les années

Insoumise insatiable ,croqueuse d'hommes
tigresse indomptable et incomparable
Pour toi j'en fais  des tonnes ,

La bouteille de champagne  à la main
je regarde les derniers clapotis coquins
du liquide emprisonné entre tes petits seins

Lâchant l'encombrant contenant vidé
je caresse ta poitrine trempée
et arrache tes vêtements débraillés

La pièce inondée par le bruit
du sommier qui gémit
des soubresauts de nos envies,

Ma douce Angèle qui m'émerveille
fasse que chaque jour soit pareille
et que jamais je ne me réveille ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          

 

 

 

 

  choux genoux hiboux



Mon Angèle si je suis jaloux comme un pou
 c'est que de vous oui je suis épris un peu fou
plus de discernement j'oubli tout , petit loup
 
 objet de mes envies  assujetti à mes caprices
Enfant soleil et  "je" petit roi aux fleurs de lice
devant votre grandeur , votre candeur , novice

je deviens , petit , petit , petit au fond du trou
Victime de mon ego , je m'assène des coups
et pour le coup je ne suis plus dans le coup

Paranoïaque fou de vous , j' oubli alors à tord
que votre lumière doit m' éclairer et m' apaiser
plutôt qu'exacerber des démons tenaces et forts

  alors , de votre lumière je dois m' illuminer
ne plus être submergé , immergé ou noyé
par mon histoire et les démons du passés
       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Réponse à Angèle



Si parfois je me noie dans mes propres émois, et moi et moi et moi
pardonne moi mon amour, si parfois je pense plus à moi qu'à toi
Si parfois mon nombril devient plus gros que moi et moi et moi et moi

Tu es si belle, tu brilles comme le soleil, comme un milliard de perles
dans la prunelle de tes yeux noirs profonds comme l'éternel
je lis une belle histoire, la notre , pareil à une vague qui déferle

pimenté et agitée, cette tranche de vie dont j'ai toujours eu envie
me donne parfois le tournis, comme un manège la nuit
je réalise ahuris que tu as répondue et satisfait à toute mes envies

Mes fantasmes, mes lubies, mes tourments les plus troublants
tout, sans retenues aucunes, flirtant parfois avec le choquant
tu as sue faire des dérives de mon esprit un si puissant ciment

Là ou d'autres sombreraient dans l' indécent tu joues les funambules
du sentiments, et moi je suis le vent, qui souffle , enfermé dans ma bulle
et toi mon amour tu tiens bon le cap , véritable tête de mule

Et quand je te dis pas cap , tu relève le défis, de l' oeil tu me défis
nos regards se cherche la bagarre, s'allume puis se sourient,
ma petite souris, t' es mon essentiel, t'es toute ma vie,

Alors si parfois, je glisse, ma petite souris, plonge sur moi le noir
de ton regard, tout de suite je lirais un tas d'histoires,
qui berceront mon âme d'enfant qui a peur du noir


Alors, dés lors mon amour pour toujours, pour toi par amour,
je relève la tête, les défis de notre vie, comme autant de calembour
alors pour toi mon amour je fonce décrocher les sommets sans détour





                                          

 

 

 

 

 

 

 
Mon petit lapin blanc



          Je remonte du regard la courbe de tes formes , un rayon de soleil illumine ton petit triangle, dehors les hommes en jaunes s'affairent , le râle de la benne à ordure parvient à nos oreilles, et te sort du  sommeil. Tu tournes la tête, pose sur moi ce regard que je connais trop bien, en réponse pavlovienne j'effleure ton sexe de l'index , suivant du doigt la petite bordure rosé qui s' entrouvre délicatement, une première phalange disparait dans la moiteur de ton sexe , tu pousses un "hum" de satisfaction , tu resserres ton étreinte sur ma main, une deuxième phalange part à son tour en exploration . Dehors le vacarme s' éloigne , tout redevient calme, j' embrasse tendrement ton antre ouverte, un rayon de soleil , et je m'émerveille, je devient Alice, tout glisse, tu est mon petit lapin blanc, dans notre vie, rien de si étonnant ….

 

 

 

 

         

 

 

 

 

 

 

 

 

Tatoué dans la peau

Comme autant d'histoires, comme pour souligner ces instants de la vie qui marquent, les différents virages que l'on a décidé de suivre, des orientations pas toujours  sages, marquées à jamais sur sa peau,pour ne pas oublier, comme si la peur de l' oubli nécessitait de  garder une trace  indélébile d'un instant présent , ce si court moment,  à jamais gravé dans l' épiderme, à l'abri des outrages du temps, caché dans la peau un bien curieux tableau , pas de pinceaux juste un derrmographe,  je me suis fait trouer la peau par un drôle de peintre , un bourreau j' ai pensé quand au bout d' interminables heures la peau brûlée meurtri par l' outil, j' étais à l'agonie, un supplice à la hauteur du dessin, sorte de défi au temps qui passe à chaque trait  correspondaient un moment de ma vie, je pourrais un jour la raconter en suivant les lignes d'encres noirs qui balisaient mon histoire ,..... J' étais le seul à pouvoir décrypter cette bande dessinée caché là dans mon dos, chaque ombre, chaque trait,  pour moi signifiait qui j' étais,... désormais j'abritais en mon sein une tranche de vie marine, cette mer d' ou tous les hommes viennent, de curieuses bestioles semblaient monter la garde là ou mon regard ne pouvait aller,scrutant pour moi un horizon que mes yeux me cachaient. Les gribouillis artistiques que mon dos portait apparaissaient dés lors comme un art divinatoire , suffisait juste d' y croire, devoir de mémoire sur ma propre existence...
 Sur une échelle humaine, bien que définitif, ce "marquage"  revêtait quelque chose d'éphémère tout comme mon existence, me rappelant la nécessité de vivre l'instant, de profiter de chaque moment que m'offrait la vie. Fallait t-il en passer par là pour se souvenir ?ou était ce un simple désir masochiste inavoué ? la démarche complexe qui m'avait poussé à stigmatiser ma chair, certes passait par des expériences difficiles, parfois douloureuses et débouchait finalement sur une grande satisfaction, celle d' avoir dépassé ses propres limites, forme de sublimation de soi même, fierté d'être allé  au bout ! Cette démarche expérimentale sur ma propre personne rejoignait mes choix libertins , un profond désir de prendre à contre pied mes propres pulsions,un profonds désir de laisser mon cerveau décider plutôt que mes tripes , l'esprit plus fort que le corps....  Etre libre , dégagé de toute emprise primaire ,ne surtout pas se laisser polluer par des pulsions de peur qui sont souvent des barrages à l' épanouissement personnel, coupant net nos désirs nos envies les plus profondes... La peur se dresse parfois comme une muraille infranchissable, la dépasser permet d'avancer, de regarder plus loin, sans pour autant se laisser griser car là est le réel danger....
Cette démarche propre et personnelle n' a de valeur que celle que je lui donne, évidement à chacun de vivre ses propres expériences , l'essentiel étant de ne pas se laisser submerger par ses peurs , juste les écouter, pour les dépasser et continuer à avancer, continuer à voir, à croire, écrire sa propre histoire, assumer ce que renvoie le miroir , ne plus se raconter d'histoire , on a tous notre heure de gloire ! jusqu'ici, la terre tourne toujours en 23h 56mn 4s,  tout va bien ... la route semble belle et dégagée comme par une nuit de pleine lune,nous sommes libres de choisir, d'aller et venir ou bon nous semble, hurlant à la lune notre plaisir et nos désirs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Tatoué , la peau noircit à l' encre de chine
indélébile à jamais marqué tel un souvenir
troué , transpercé , sur le ventre et l' échine

Je ballade mon épiderme stigmatisé
comme on étalerait une bande dessiné
En un coup d' oeil tout est alors raconté

Plus moyen de se cacher maintenant
que mon enveloppe affiche à qui sait lire
mon délire , mes démons mes tourments

 

 

 
bipbopbapboploulla




bip bop bap boop loula
mon petit chat quand tu agites
sous mon nez ta marguerite
dans ma tête ça fait waplala

si en mattant ton si jolie body
je deviens moite jusqu'en dedans
 je frissonne et claque des dents
viens te frotter contre mon body

Onduler de la croupe, semer le doute
te frotter, te coller comme un aimant ,
m' attirer m' aimanter du coté amant   
souffler ma frousse , arracher mes boots

bip bop bap boop loula
mon petit rat quand tu me gratouilles
la nouille , surement tu t' agenouilles
devant moi , je te regarde baba

Mon petit chat t 'es une sacré nana ,
quand sur moi tu jettes ton dévolu
c' est clair d' un coup je suis mordu !
pas besoin de parlote ni de blabla …

 

 

 

 

 

 

 

 

      Drôle de caresses …



 Quand sa claque sec certains soir d' ivresse ,
quand de ma cravache sur tes jolies fesses ,
je te kiffe , je te griffe , de mon indélicatesse ,

ta frimousse dans l' oreiller ,  tu glousses ,
le cuir qui claque , je te frappe , une claque ,
sous mes mains ta jolie fente se trémousse ,

Fais moi mal " Johnny Johnny " tu supplie
j' exulte de rage ,  plaisir pervers , sadique
je t' attache les poignets , tu cris " merci ! "

 hurles , petite chienne en chaleur  lubrique
 remontes tes fesses  et écartes les cuisses
entravé , attaché sur ce sommier , rustique ,

 Sournois , je glisse frénétique ma trique ,
au fond du ventre , je rentre dans ton antre ,                          
j' envoie un courant électrique , un déclic .

 Vancruxifort le plus fort de tes mentors
crucifie à l' échafaud du plaisir sans effort
ton âme et ton corps n' oublis pas alors ,

princesse Angèle , que sans toi ma reine
tout ça , n'en vaudrait vraiment pas la peine ,
merci à toi ma reine j'ai trop de la veine !

           

 

Essentiel


                                                 

Pourquoi je crois en dieu ?
en me levant un lundi
il y a peu , par un temps pluvieux

alors que ma vie me ravie
amoureux et fleure bleue
dans ma tète je me suis dit

que ma propension au bonheur
agaçait quelque part, quelque chose
tout les jours à onze heures

des lettres, des missives ,
 missiles recommandés , timbrés
des injonctions agressives

pourquoi gâcher une matinée
en ouvrant tout ces courriers
alors qu'il suffirait d' oublier ?

mais le facteur ce farceur
m' dit " ben oui mon pote" c'est
 recommandé y faut signer

en signant ce triste papier
un de plus dans la liste
des choses qui font chier

une longue et indigeste liste
qui gâche mon instant présent
allant jusque' a me rendre triste

Je connais l' essentiel , le partiel
l' amour , l' amitié , la santé
alors pourquoi oublier l' essentiel ?

 deux gazelles , la mère et la fille
mon arc en ciel , toute ma vie
à elle deux ma douce et ma fille

réside mon essentiel ,
le reste n' est que partiel
juste elles , moi et le ciel !

                                                                                                                 

 

 

 

 

         

 

 

 

 

 

 

          Nous Deux
 



courir libre, sentir sous nos pied la rosée, se laisser griser, libre,
mon âme s' est dissipée dans mes propres pensées, dispersée,
courir libre, sentir dans ma bouche la douceur de l'air, vivre !

Dans ma main, la chaleur de ta paume, la finesse de tes doigts
perdu dans ma poigne cagneuse et calleuse, je te sent heureuse
Ce matin ,je ressent  ta douceur, ferme les yeux ... je te vois ...

devant nous court une verte vallée, habillé de mousse,
le soleil nous éclaire ,ta chevelure devient rousse;
devant nous, derrière nous, la vie nous presse,nous pousse ...


je te vois, les yeux fermé, je t'ai jamais aussi bien vu,
je te sent , te ressent, je t'entend, je ne suis plus perdu,
 en moi tu vois, en toi je crois,devant toi je suis comme nu

Main dans la main comme au premier jour,
en additionnant un plus un on ne fait plus qu'un
Main dans la main du soir au matin, juste par amour,

Dans tes yeux, je te vois dedans, je redevient un enfant
curieux et intrépide, je dévore la vie, dégringole l'escalier                   l'escalier de la vie, je resterais à jamais ton prince charmant !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                

 

 

 

 

 

 

PLOC PLOC PLOC




ploc , ploc , ploc , ploc , ploc , le clapotis
le petit bruit , me sort de ma nuit , et pis ,
j' oublis , retombe dans l' abime de l' oublis
celle du sommeil et des rêves , tout un fourbis

remplis à raz bord , si je  racontais mes nuits
ma douce amie , si je dévoilais à tes yeux ébahis 
l' endroit et l' envers  de mon esprit ,
 chérie ,   chérie , alors tu dirais oui , trois fois oui !

Mais non , c' est pas comme ça la vie , et pis ,
y' en a tellement dans les cases de mon esprit
à force de traverser la vie ça s' est remplis ,
alors tant pis si j' en oublie , dans la nuit .

Dans la nuit on cache les secrets , tout un fourbi
dont on ne parle jamais avant  midi
des histoires de loup garou , j' en blêmis 
et au douze coups de minuit alors je frémis !

Ploc , ploc , ploc , ploc , ploc , je dis
donc je suis , ainsi va ma vie , au grès des envies
c'est surtout la nuit qui  suggère ma folie ,
libre comme la lumière des étoiles qui m'irradie

Si tu m' accompagnes un soir dans la nuit
je te promet ma douce et tendre amie
si tu veux partager , si l'envie par hasard de dire oui ,
te prends avant que résonne les douze coups de minuit

alors ma belle et si jolie petite amie
je te promet de t' offrir encore plus que la nuit
derrières chaque étoiles qui scintillent , qui vit ,
j' ai caché un petit morceau de paradis

Si tu m' accompagnes mon petit colibri ,
il ne me faudra pas plus d'une nuit
pour te ramasser tout les bouts même petit
et  te construire le plus beau des paradis !