culture & savoir kaléidoscopique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Les bonobos ...


           Chez les bonobos, les relations sexuelles, feintes ou réelles, sont plus souvent utilisées comme mode de résolution des conflits, à côté des mécanismes de domination. Les études suggèrent que les 3/4 des rapports sexuels entre bonobos n'ont pas des fins reproductives, mais sociales, et que presque tous les bonobos sont bisexuels. Des scientifiques ont appelé cette méthode d'accouplement le "sexe convivial" 5. Ils copulent en moyenne 8 fois 10 secondes par jour.4
Par exemple, il est courant qu'un membre du groupe pratique des actes sexuels dans le but de plaire à un autre membre ou pour réduire les tensions sociales (par exemple, un individu subordonné peut utiliser des actes sexuels pour calmer un autre individu plus fort ou plus agressif). Mais si la fréquence des rapports est exceptionnelle dans le règne animal, et supérieure à celle de tous les primates, les accouplements sont rapides et furtifs, sans aucun geste préparatoire, et ne durent en moyenne qu'une quinzaine de secondes. Leur seul tabou sexuel serait l'inceste, bien que les relations sexuelles incluent également les juvéniles.[réf. nécessaire]
À côté des pratiques sexuelles variées dont la sexualité orale, le baiser avec la langue et les rapports homosexuels (le primatologue Frans de Waal préfère d'ailleurs parler de "pansexualité", et non pas d'homosexualité, pour insister sur le fait que la sexualité du bonobo est totalement ouverte à toutes les relations, et n'est pas orientée vers un seul sexe, un seul genre), le bonobo serait l'un des seuls à pratiquer, comme l'homme, le coït ventro-ventral (face à face). La femelle met un petit au monde environ tous les cinq ans, comme chez les chimpanzés.

          Par ailleurs, l'organisation sociale des bonobos en captivité présente une autre particularité. La paix du groupe est également maintenue par l'existence d'un bouc émissaire (ou pharmakos) [citation nécessaire]. Lorsqu'un groupe de chercheurs [citation nécessaire] a retiré un bonobo blessé et frappé par les autres membres du groupe, une accentuation de la violence et une baisse de la sexualité ont pu être remarquées. A contrario, lorsque ce dernier fut ré-intégré au groupe, la paix du groupe fut ré-instaurée.
          

                                            
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Des bonobos au libertinage ... méme langage ?

                      
  Il y a peu un internaute me posait cette question " A ton avis qu'elles serait les conséquences si on bascule notre système de relations sexuelles actuelles vers un autre système qui serait basé que sur le désir charnel...sans entrave a part la limite de chacun? "

                        Evidement mon cher  , je ne connais pas "La" réponse " , ou tout du moins je ne connais que "ma" réponse , il est clair que le système actuel  ne convient pas à Vancruxifort et sa compagne , mais il semble , en apparence, satisfaire pleinement bon nombre de mes contemporains , quoique au regard des rapport de couple qu'il ma été donné d' observer , on peut se poser la question … A mon niveau je peux juste constater les bénéfices générés depuis notre intrusion dans le monde libertin …

 

 


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                      Le Libertinage m' apparait tel un jardin ou tout est cultivable , toutes les expériences restent envisageables , à condition de respecter certaines règles  dont l' énumération ne servirais en rien la réflexion que mon cerveau névrotique s' est autorisé . Suite à cette immersion  dans le milieu libertin , cette  expérience nous a permis à Angèle et moi même  d'entrevoir quelques une des nombreuses facettes d' un monde insoupçonnable , ( que ce soit via internet ou au travers des différents clubs dont nous avons poussé la porte ),je me questionne alors sur la motivation de ce " passage à l' acte " ? en partant du postulat  que le libertinage serait une forme de passage à l'acte . Je serais en effet  curieux de connaitre parmi mes voisins , mes amis , mes collègues de travail , combien ont un jour fantasmé en secret sur un scénario libertin sans même imaginer possible la réalisation de ce fantasme , ( éducation quand tu nous tient … ) à savoir que les libertins représentent trois pour cent de la population , donc on peut ( en tirant une grande ligne droite , ça m' arrange ) que trois pour cent de la population est passé à l' acte , mais pourquoi ? et , surtout ,tant pis pour les quatre vingt dix sept pour cent qui ne sont toujours pas tombé du coté " obscur de la force " .


                  Il existe un milliard de bonnes et mauvaises raisons qui conduisent à ce passage à l' acte , certes une appétence pour le sexe et tout ce qui s' y rapporte est nécessaire mais ne suffit pas en soit , alors quoi ? Un insatiable besoin de repousser les limites ? Le besoin irrépressible d ' être libre ? … Peut être la nécessité d' être honnête avec sois même , en paix et surtout libre d' aller au bout du truc , pas forcément facile car le système prends soins de nous cloisonner dans un modèle " rassurant " puisque toujours le même , alors il devient  " effrayant " d'envisager un modèle différent ,effrayant de prendre le risque de tout bouleverser . Pour les trois pour cent qui un jour décident de bousculer les principes ( pour en instaurer d'autres ) je me questionne  sur la raison de ce " passage à l' acte ".  Il est vain d' y répondre , chacun a ses raisons qui lui sont propres , besoin de séduire , besoin d' appartenance à un groupe , l' envie de rompre les habitudes .
               
                    Le libertinage autorise le transfert , permet de vivre par procuration , ouvre la porte du " lâcher prise " , nécessaire et obligatoire pour espérer s'épanouir , c'est un jeux de rôle grandeur nature ,  ou chacun endosse la panoplie qui lui convient , cette liberté a ces propres limites , celles de nos fantasmes . Mais ce mode de rapport ne doit en aucun cas devenir un dogme .

                       Donc , cher Seb , j' imagine que , un peu comme les singes bonobos , notre société serait peut être moins empêtré dans les conflits , j' imagine des scènes démentiel de "baise" dans les lieux public , une immense partouze générale , des pulsions assouvies , le nivellement par le bas de l' essentiel de la frustration, car honnêtement , l' homme n' est - il pas plus calme et serein les couilles vides ?  ( excuser mon franc parler un peu cru )
                             Le système actuelle semble a certain moment toucher à ses limites . La haine et l' amour sont des sentiments étroitement liés , et lorsque je vois mon voisin sortir de chez lui en hurlant contre un système qui le pousse dans ses retranchements , l' obligeant à déverser sur  sa femme et ses enfants son trop plein de haine et de frustration , j' ai alors envie de l'inviter à regarder un documentaire sur la vie des bonobos . Surtout  , cela me confirme que l' on est surtout et avant tout des mammifères ….



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On a demandé au Dalaï Lama :

" Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ? "

Il a répondu :

" Les hommes... Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu... "Afficher la suite



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           Hommage à monsieur Dard ...


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          Frédéric Dard

          Écrivain français (Jallieu, Isère, 1921 – Bonnefontaine, Suisse, 2000).
D'abord auteur de romans noirs, dans la lignée de James Hadley Chase, il s'attache à la parodie du récit policier, fondant la psychologie sur le calembour et donnant à l'intrigue le rythme de la farce, dans la série des romans signé San Antonio, antihéros qu'il a créé à l'image de son nihilisme truculent, de Laissez tomber la fille (1950) à Céréales killer (2001) en passant par les Doigts dans le nez (1957) ou T'es beau tu sais (1972). La série a occulté le reste de l'œuvre de Frédéric Dard, qui, sous son vrai nom, a su mêler le noir, le suspense et la psychologie avec des romans (Les salauds vont en enfer, 1956 ; C'est toi le venin, 1957) qui inspirèrent le cinéma. Après divers pseudonymes (Cornel Milk, Kill Him), il devint l'Ange noir (le Boulevard des allongés, 1952) puis Kaput (Mise à mort, 1956), pour deux courtes séries consacrées à des génies du crime. Il fut aussi Frédéric Charles pour des romans d'épouvante (N'ouvrez pas ce cercueil, 1953) et d'espionnage assez conventionnels (Dernière Mission, 1950 ; les Figurants de la peur, 1960).



 

Extraits :



          - Mon cher maître, permettez-moi de vous présenter mon meilleur collaborateur, le commissaire San-Antonio.
          Enfin, complémentaire :
          - Maître Albéric Chemolle !
          Dix doigts n'appartenant pas à la même main, comme l'écrirait Ponson du Machin, se gratulent énergiquement. Maître Chemolle est un puissant quadragénaire qui n'aurait aucune peine à mesurer deux mètres s'il avait huit centimètres de mieux. Il est puissant, noir de poil, débordant de tout, avec un air de vouloir paraître gentil qui mettrait sur ses gardes un mendiant aveugle. Sa lèvre est humide comme un sexe de vibro-massée. Ses joues tremblotantes ressemblent à de superbes fesses primées. Il porte de grosses lunettes à monture d'écaille et jouit de sourcils touffus comme en auront jadis les gens de la Ve République. Il débute chacune de ses phrases par une sorte de barrissement chargé, dirait-on de "faire un tympan" à ses auditeurs. Car chaque interlocuteur est pour lui un auditeur. Il apostrophe, tonitrue. Affirme. Assène. Partout il est en chaire. Sa vie est une tribune du haut de laquelle il se dit au monde médusé. Et il se dit entièrement en commençant par le superflu qui lui paraît être le plus urgent. Il sait que l'essentiel peut attendre puisqu'il est l'objet de la rencontre. Cet homme a deux langages : celui qu'il emploie pour parler des autres, et celui dont il use pour parler de soi. Il parle des autres en style télégraphique, ayant un minimum de salive à leur consacrer, économisant les épithètes, rognant sur les articles et les pronoms, sautant des verbes. Mais il fait montre d'une complaisance torrentielle pour parler de lui. Il se chérit, se surenchérit, déborde d'adverbes et de qualificatifs, chausse les pires pléonasmes, pilonne à coups de redites, souligne par des onomatopées.
          - Entendu parler de vous, me dit-il. Excellent flic. Bravo...

Extrait de "Les Con" © Fleuve noir, 1973

 
 
 


Citations de Frédéric Dard


Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table.

Il y a des gens que j'aime et que je traite de cons, mais il n'y a pas de cons auxquels je dis que je les aime. 

N'éveillez pas le con qui dort, c'est toujours ça de pris.

Si tous les cons volaient, il ferait nuit ! 

Le bon sens c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent.

Si on ne dit pas ce qu'on pense au moment où on le pense, on ne pensera plus ce qu'on dit au moment où on le dira.

N'hésitez jamais à priver vos mômes de dessert, surtout s'il n'y en a pas beaucoup et que vous l'aimez !

Rien n'est plus voluptueux pour un pas-con que d'être pris pour un con par un con.

Il existe trois catégories de femmes : les putes, les salopes et les emmerdeuses. Les putes couchent avec tout le monde, les salopes couchent avec tout le monde sauf avec toi, les emmerdeuses ne couchent qu'avec toi.

La foi, c'est prier un doute pour qu'il protège des réalités.

Le calembour représente l'unique point de jonction entre un imbécile et un génie.

La plupart des gens doués ont appris à l'être.

Si tu veux que les chiots de ta chienne soient bien traités, ne les donne pas, vends-les




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                                         Un peu de culture , on est pas des brutes !


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          Quelques notions sur le libertinage


          L'échangisme et le libertinage sont deux termes souvent associés, pourtant ils ne signifient pas du tout la même chose. Le libertinage est avant tout une façon de penser ou un état d'esprit. Nous pouvons ensuite considérer que lorsqu'on est échangiste, nous sommes libertins. Pour comprendre un peu mieux cela, il faut revenir à la naissance du libertinage.
A l'origine, une personne libertine remet en cause les dogmes établis par la société et plus généralement résultant de préceptes religieux. Les libertins se veulent donc indépendants de toute contrainte religieuse ou moraliste, établie par l'église, l'état ou la tradition. Il se trouve que ce courant de pensée nait au 16ème siècle en Italie, puis l'année suivante en France, était essentiellement partagé par des intellectuels et artistes.
De nos jours, une personne libertine signifie qu'elle s'accorde une sexualité libérée en allant au-delà des limites morales conventionnelles de la société. De ce fait, l'échangisme entre tout à fait dans le cadre du libertinage qui englobe, lui même, bien d'autres pratiques sexuelles. De par sa signification première, le libertin se considère cultivé et opérant avec un certain raffinement et savoir vivre. On observe d'ailleurs dans l'échangisme des règles de respect et de bonne conduite.
On peut donc se considérer libertin sans nécessairement pratiquer l'échangisme. Un libertin peut avoir des habitudes sexuelles inhabituelles (ou du moins jugées de manière négative par l'ensemble de la société), voire extrêmes.




    •
Le terme libertin (du latin libertinus, « esclave qui vient d’être libéré », « affranchi ») comporte deux acceptions principales :
    •    dans sa version d’origine, le libertin est celui qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libre penseur (ou libertin d’esprit) dans la mesure où il est affranchi, en particulier, de la métaphysique et de l’éthique religieuse (exemple : Dom Juan de Molière) ;
    •    le sens qui prévaut de nos jours se réfère au libertin de mœurs, c’est-à-dire celui qui s’adonne aux plaisirs charnels (voire à la sexualité de groupe) avec une liberté qui dépasse les limites de la morale conventionnelle et de la sensualité bourgeoise normale, mais aussi avec un certain raffinement cultivé.


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Le libertinage est depuis le 18e siècle un art gourmand et joueur ayant pour principal objectif d'exercer sa liberté de penser. De là découle l'anticonformisme épicurien qui porte le plaisir des sens au sommet d'un art érotique et sexuel.

crpf2z7k.jpgA l'origine, le libertinage est un courant de pensées. Le libertin classique du 18e siècle est celui qui remet en cause les dogmes établis. Il s'inscrit en porte-à-faux des idées conformistes et s'amuse à démontrer par ses actes et ses paroles qu'il ne se plie pas aux règles de la métaphysique et de l'éthique religieuse.
Par déformation et extension face à la liberté gagnée par la population, le libertinage d'aujourd'hui se résume à une grande liberté de moeurs. Autrement dit un libertin recherche le plaisir sans tabou ni a priori et pousse les limites de ses plaisirs charnels au delà de ce que la morale accepte par convention. Le libertinage est donc loin d'un simple plaisir physique et purement sexuel comme c'est le cas dans l'échangisme par exemple. Les définitions divergent de nos jours et le libertinage est souvent considéré comme le mot générique regroupant toutes sortes de pratiques sexuelles particulières (échangisme, mélangisme, triolisme, Gang Bang, Orgie...).
Le plaisir est un art

Le libertinage de moeurs est toujours teinté d'un grand raffinement. Il s'organise autour de jeux érotiques prévus et orchestrés à l'avance minutieusement par une tierce personne. Les expériences libertines sont en cela beaucoup plus imaginatives que celles tentées dans le cadre de l'échangisme puisqu'elles visent tout autant la satisfaction intellectuelle que la jouissance physique. Le vrai libertin se délecte en effet autant du plaisir physique des autres que du sien.

La démarche est celle d'un initié ou d'un initiateur à l'image des maîtres incontestés du libertinage, les écrivains libertins Marquis de Sade, Pierre Choderlos de Laclos ou encore Claude Prosper Jolyot de Crébillon. Selon ces auteurs, la séduction est un art complexe que l'on mène comme un défi. Plus les personnes choisies comme « victimes » sont difficiles à conquérir enfermées dans leur vertu et les convenances plus le jeu est jouissif. Le libertin est en ce sens celui qui initie l'autre aux plaisirs au delà de la morale et des tabous de la société.
Un plaisir d'initié

L'entrée dans le libertinage est souvent le fait d'une rencontre avec un initié, une sorte de pygmalion. Le libertinage est ainsi souvent pratiqué au sein d'un club privé où ne rentre pas qui veut. Le nouveau venu est pris en charge par les autres pour qu'il prenne le maximum de plaisir au cours de jeux érotiques visant l'orgasme de l'intéressé. Ces jeux érotiques sont dans un certain sens une manière esthétique de donner du plaisir aux autres tout en prenant son propre plaisir. Ainsi, les jeux érotiques libertins ne visent pas forcément la pénétration, ils visent la jouissance des partenaires. Les jeux peuvent donc dérivés sur des séances sado-masochistes par exemple. Toutes sortes de jouets sexuels sont ainsi mis à contribution pour arriver à ses fins.


Le saviez-vous ?
L'un des premiers libertins connus est sans conteste le philosophe grec Épicure. Sa pensée anticonformiste basée essentiellement sur le plaisir a donné naissance au libertinisme du 16e siècle apparu en Italie sous la plume de Cardan, Paracelse ou Machiavel. Ces auteurs seront ensuite largement repris au 18e siècle jusqu'à nos jours.







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    Marquis de Sade  :

 

               " Je suis l’homme de la nature avant d’être celui de la société "

      

          Longtemps réduit au statut d'écrivain pornographique, le marquis de Sade est aujourd' hui considéré comme une illustre figure du patrimoine littéraire français. Derrière sa plume érotique et amorale se cache la critique féroce de la société de l'Ancien régime. Elevé et éduqué chez les jésuites au collège de la cavalerie royale, Donatien Alphonse François de Sade passe une grande partie de sa vie en prison où il mourra. Ses moeurs et ses écrits - 'Les Cent vingt journées de Sodome ou l'école du libertinage', 'Justine ou les malheurs de la vertu' - étaient autant de provocations libertines et révolutionnaires que la société napoléonienne ne pouvait que réprimer. Héritier des Lumières, il fait de la renaissance philosophique de l'individu une apologie de la débauche, de la cruauté et de la satisfaction systématique de tous les vices. En projetant les fantasmes de l'homme, le marquis de Sade ouvre un pan nouveau de la littérature et influence nombre d'artistes, notamment les surréalistes et leur dénonciation des interdits culturels.




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Marquis de Sade
(1740 - 1814)
Histoire de Juliette - Extraits
 
    •    Deuxième partie : Sade, toujours aussi iconoclaste, s'attaque au péché originel, dans le but de démontrer l'absurdité du dogme de l'enfer :

    O mes amis ! je vous le demande, un homme rempli de bonté planterait-il dans son jardin un arbre qui produirait des fruits délicieux, mais empoisonnés, et se contenterait-il de défendre à ses enfants d'en manger, en leur disant qu'ils mourront s'ils osent y toucher ? S'il savait qu'il y eût un tel arbre dans son jardin, cet homme prudent et sage n'aurait-il pas bien plutôt l'attention de le faire abattre, surtout sachant très bien que, sans cette précaution, ses enfants ne manqueraient pas de se faire périr en mangeant de son fruit, et d'entraîner leur postérité dans la misère ? Cependant, Dieu sait que l'homme sera perdu, lui et sa race, s'il mange de ce fruit, et non seulement il place en lui le pouvoir de céder, mais il porte la méchanceté au point de le faire séduire. Il succombe et il est perdu ; il fait ce que Dieu permet qu'il fasse, ce que Dieu l'engage à faire, et le voilà éternellement malheureux. Peut-on rien au monde de plus absurde et de plus cruel ! Sans doute, et je le répète, je ne prendrais pas la peine de combattre une telle absurdité, si le dogme de l'enfer, dont je veux anéantir à vos yeux jusqu'à la plus légère trace, n'en était une suite affreuse.
    •    Sixième partie : Un passage empreint de lyrisme où Juliette et Clairwil projettent leur amie Olympe Borghèse dans les laves du Vésuve...

    - Confieras-tu nos projets à Borghèse ?
    - Non, je ne l'aime plus, cette femme.
    - Oh ! foutre, je la déteste, moi.
    - Il faut s'en défaire le plus tôt possible.
    - N'allons nous pas demain au Vésuve ?
    - Tu as raison, il faut que les entrailles de ce volcan lui servent de tombeau... Quelle mort !

[Juliette et Clairwil préparent leur excursion, et, le lendemain, après avoir monté le volcan et congédié les guides, elles se retrouvent en compagnie de leur amie au bord du cratère...]

    - Userons-nous de ruse ? dis-je bas à mon amie.
    - Non, me dit-elle, de force...
    Et nous élançant aussitôt toutes deux sur Olympe :
    - Garce ! lui dîmes-nous, nous sommes lasses de toi ; nous ne t'avons fait venir ici que pour te perdre... Nous allons te précipiter toute vive dans les entrailles de ce volcan.
    - Oh ! mes amies, qu'ai-je donc fait ?
    - Rien. Tu nous lasses, n'en est-ce point assez ?...
    Et lui enfonçant, en disant cela, un mouchoir dans la bouche, nous interceptâmes sur-le-champ ses cris et ses jérémiades. Alors Clairwil lui attacha les mains avec des cordons de soie qu'elle avait apportés à ce dessein ; j'en fis autant de ses deux pieds ; et quand elle fut hors de défense, nous nous amusâmes à la contempler ; des larmes, s'échappant de ses beaux yeux, venaient retomber en perles sur sa belle gorge. Nous la déshabillâmes, nous la maniâmes et la vexâmes sur toutes les parties de son corps ; nous molestâmes sa belle gorge, nous fustigeâmes son charmant cul, nous lui piquâmes les fesses, nous épilâmes sa motte ; je lui mordis le clitoris jusqu'au sang.
    Enfin, après deux heures d'horribles vexations, nous l'enlevons par ses liens, et la précipitons au milieu du volcan, dans lequel nous distinguâmes, plus de six minutes, le bruit de son corps heurter et se précipiter par saccades sur les angles aigus qui le rejetaient de l'un à l'autre, en la déchirant en détail. Peu à peu le bruit diminua... nous finîmes par ne plus rien entendre.
    - C'en est fait, dit Clairwil qui n'avait cessé de se branler depuis qu'elle avait lâché le corps. Oh ! foutre, mon amour, déchargeons maintenant toutes deux, étendues sur le bourrelet même du volcan ! Nous venons d'y commettre un crime, une de ces actions délicieuses que les hommes s'avisent d'appeler atroces : eh bien ! s'il est vrai que cette action outrage la nature, qu'elle se venge, elle le peut ; qu'une éruption se fasse à l'instant sous nous, qu'une lave s'ouvre et nous engloutisse...
    Je n'étais plus en état de répondre ; déjà dans l'ivresse moi-même, je rendais au centuple, à mon amie, les pollutions dont elle m'accablait. Nous ne parlions plus. Etroitement serrées dans les bras l'une de l'autre, nous branlant comme deux tribades, il semblait que nous voulions changer d'âme par le moyen de nos soupirs embrasés. Quelques mots de lubricité, quelques blasphèmes étaient les seules paroles qui nous échappaient. Nous insultions la nature, nous la bravions, nous la défiions : et, triomphantes de l'impunité dans laquelle sa faiblesse et son insouciance nous laissaient, nous n'avions l'air de profiter de son indulgence que pour l'irriter plus grièvement.
    - Eh bien ! me dit Clairwil, qui revient la première de notre mutuel égarement, tu vois, Juliette, si la nature s'irrite des prétendus crimes de l'homme : elle pouvait nous engloutir, nous fussions mortes toutes deux dans le sein de la volupté... L'a-t-elle fait ? Ah ! sois tranquille, il n'est aucun crime dans le monde qui soit capable d'attirer la colère sur nous : tous les crimes la servent, tous lui sont utiles, et quand elle nous les inspire, ne doute pas qu'elle n'en ait besoin.










Présentation

  • : Angèle et le kaléidoscope
  • Angèle et le kaléidoscope
  • : Angèle et le kaléidoscope vancruxifort angèle Histoires érotiques
  • : Baron H. Vancruxifort est un ardent défenseur de la libre pensée , du lâcher prise , comme du libre arbitre . Militant actif pour l' épanouissement de Mademoiselle Angèle et lui même , le Baron assène son raisonnement d'une démarche contre nature , en opposition totale avec la sinistre culture judéo chrétienne . Cette démarche offre ainsi à l' emblématique couple , un étayage  narcissique en béton armé . Voici la " recette " cuisinée par Mr & Ms Vancruxifort
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Pour les curieux :


                           Je distille sur ce blog , les histoires de la baronne Angèle et de son mari obsédé , insatiable queutard , éternel adulescent  , fan inconditionnel de Perséphone …. Fan au point d' en avoir le sexe aphone à force de sexaphoniser la rebelle amazone … Lecteurs , fidèles , qui suivez  nos aventures , je vous déclame solennellement un grand et sincère  :  " Merci ! "  un milliard de fois  , merci , pour votre persévérance à parcourir ma prose , merci pour vos commentaires . De vous savoir , spectateurs attentionnés , reste la plus grande des récompenses pour l' " écrivain  que je m' autorise à être … En compulsant les statistiques de mon blog je jubile , mon égo se contemple le nombril , et de nouvelles histoires imprégnée de notre vie noctambule viennent frapper à la porte de mon imaginaire . Vous contribuez de manière considérable et indéniable à la créativité de Vancruxifort , qui grâce à  vous , se sent plus fort ! Alors au risque d' être redondant , merci à vous cher lecteur ,   " raison d' être "  du gribouilleur de pages blanches que je suis !



    

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