Déjà vingt chapitres, je repense au cinq ou six années égrenées depuis notre intronisation, un tourbillon de folie douce clairsemée d'une
bonne dose d'insouciance . Intronisation ? laquelle ? ben, tient !, Le jour ou je suis devenu : " baron Vancruxifort " … Ou nous avons décidé de plus jamais nous emmerder, et de vivre selon nos
codes ! Bref, on a fait un " putain " de chemin depuis les débuts timides . La lotitex Angèle a franchi les niveaux avec passion et fougue, et je continue a savourer son désir sexuel,
à profiter de ses prouesses comme de ses jolies fesses .
Certes, je vous balance au visage mon bonheur sans pudeur. Gambader dans le plaisir en pleine conscience, éveillé à sa chance, je n' ai pas
seulement le cul bordé de nouilles, mon postérieur tout entier trempe dans un immense et gigantesque container de tagliati ! Non seulement je partage le quotidien d'une trop génialissime et
indescriptible amazone : Mlle Angèle, et en plus elle me fait plein des trucs sexuellement vachement bizarres et super existant ! C' est dingue non ?
Encore plus dingue comme ce 69 dithyrambique que s' autorise les deux acrobates devant mes yeux ébahis ! Il semblerait que la môme
Perséphone participe aux championnat du monde de la pipe . Et quelle pipe mes amis ! Sûr que le pote draideux surnommé " Toxicose ", bénéficiaire de cette spécialité vancruxiforienne ne se
plaint pas ! On lui dégorge le poireau pendant qu'il " lape " la petite minette de Miss quéquéte, ( je dit " lape " car, on a depuis longtemps, dépassé les deux cent pour cent d'
humidité ) . Je m' échappe un instant de cette comédie pornotico-érotique d'excellente qualité, mon calibre " sur gonflé " nécessite une pause … Fixant un instant la petite loupiote rouge qui
éclaire la chambre, et certainement un peu à cause des drogues, mon esprit bascule de la loupiotte à une autre lumière rouge ! Une lumière qui apparait comme un signal , un cri strident dans la
nuit, un éclair dans le bric à bac des souvenirs !
Rouge , Le feu stop arrière de la voiture s' illumine , c' est un sacré spectacle . Un véritable son & lumière est en train de se jouer,
j' aperçois en même temps que l' éclair lumineux, la roue du scooter, elle s' engouffre sous le châssis du véhicule que je m' apprêtais à doubler .
Juste avant l'extinction complète des lumières j' entend le bruit de l' impact, sourd, violent, et surtout incroyablement réel ! Puis plus
rien, tout vient de s' arrêter, brutalement le cours de ma vie passe en mode pause .
J' ouvre les yeux, des marins pompiers sont en train de s'agiter au dessus de moi, ( pour une fois que ce n' est pas sur Angèle ) . Je
cherche du regard l' accidenté, car qui dit gyrophare et camion rouge, dit accident, il me faut plusieurs minutes pour comprendre que les badauds agglutinés sont là pour moi ! Un frisson me
traverse , allongé sur le bitume glacé, je ne sais pas grand chose, juste que je respire encore, on me dit de pas bouger, je remue les orteils, les doigts, ouf !
Un mois et demi plus tard, je garde de cette mésaventure une petite cicatrice sur le genou et un baromètre pour mes vieux jours . Cet excès
de vitesse et d' assurance ont failli enterrer Vancruxifort ! Le conducteur de la bagnole ou j'ai artistiquement tenté une compression de scooter m' a téléphoné le soir après le crash . Il m' a
assuré : " vous avez le bon dieu au dessus de la tête, vous êtes un miraculé ! " .
Tu parles Charles, après un vol plané de quinze mètres entre deux files de bagnoles, je suis resté plus de vingt minutes dans les bras
de Morphée avant de passer dans ceux du bataillon des marins pompiers .
Miraculé qu'il a dit l' autre ! Vous croyez aux miracles vous ? Moi non , j' ai eu du bol, à l'instar de mon casque, intégral, sauvant du
coup ma petite face de frimeur . Sans cet ustensile vital , finit le broutage de foufoune,( sans mâchoire c' est moins sensuel ). Mais de là à crier au miracle, il y a de la marge . Non ce
n' était pas mon heure, tout simplement . La seule leçon à tirer de cette aventure routière, c' est que la chaire est faible, à plus d' un point, au propre comme au figuré, encore plus sur le
goudron . Petit dicton de tante Jeanne : avant que le disjoncteur de ta vie ne passe en position " off " profite et fais bonne chaire, transforme ta vie en immense making off !
Le véritable miracle a eu lieu vendredi, mon genou amoché m' autorisait ma première sortie, je pouvais enfin attraper ma
combinaison de " Vancruxifort " ! Partir à la conquête de mes fantasmes multiples , d'hiver et avariés … En bad boy préféré de la gloutonne Perséphone, allias la baronne, je m' étais
préalablement procuré quelques billets à destination de paradis artificiel ou les originaux aiment naviguer .
Sex drug & rock'n roll, pour une soirée encore plus piquante, je textoisais une invitation en bonne et due forme à l' intention d' un des multiples zamants de la bella Angela , et pas n' importe lequel, un jeune apollon sec et musclé, mignon à croquer, équipé d'un calibre xxl, (" bien membru ! " ce serait exclamée tante Jeanne ) . Il est rare que la tigresse craque pour un jeunot, elle préfère d'habitude les vieux queutards expérimentés .
Mais la spécialiste des matadors du malabar savait repérer le potentiel . Et pour le coup Vince présentait tout un faisceau de petits signaux, ses aptitudes physiques et morales, même en sommeil, ne pouvaient échapper à la Superba Angela . En plus cerise sur le gâteau, des dreadlocks surplombait le visage Angelesque de l' élève .( ça lui changeait de son baron version crâne d'oeuf ). Ce soir Angèle jouait l' escorte girl pour panawan en formation, Vince allias " toxicose " s' initiait à sa première sortie en club , Angèle dans le rôle du maitre de stage !
Sur le trajet, le corps professoral et l' élève attaquait la formation à l' arrière de notre fidèle merco, mézigue déguisé en chauffeur,
accroché au volant . Quittant d' abord un parking ou nous avions fait une pause pipi, je frisais la crise cardiaque lorsqu'un motard en bwm que j' avais pris pour un policier , m'informait que je
roulais sans phare … Passé l' épisode de la fausse reconnaissance sur un vrai motard déguisé en faux policier et après avoir grillé un feu rouge je touchait du bout de mon chibre la dangerosité
de la situation ! En effet victime d'une érection plus dure que de la cryptonik,littéralement en apnée, les yeux rivé sur le rétroviseur pour ne pas perdre une miette du show, la situation
s'emballait … Mon " sur moi " décidait d'amorcer un demi tour pour nous rapprocher de notre destination finale avant que le siège arrière ne se transforme en lupanar et que mon sexe ne se coince
dans le volant .
Arrivé dans le hall d' entrée le videur nous arrête dans notre élan, Vince et moi même n' avons
pas les chaussures adéquat pour l' établissement ! Faut, dire que le " toxicose " ressemble plus à un grateux métaleux qu'à un libertin endimanché . Le gorille qui sert de portier nous
regarde avec une moue de dégout , comme si on avait l' air de deux clodos . Son regard se pose ensuite sur la bombe anatomique que nous enlaçons . Déshabillant Angèle de ses yeux perçants il nous
gratifie d' un grand sourire et nous invite à entrer …
Plus tard un verre à la main nous arpentons les sept cent mètres carré du club qui ce soir est quasi désert, professeur Angèle
encadrée de Mr Vancruxifort et de Mister Toxicose, parade, trop heureuse d' avoir deux amants pour elle seule !
Championne toute catégorie confondue, ma gladiatrice de la boite à malice part à la recherche de nos tournevis, sa main experte se
lance à la conquête de nos outils respectifs . Quelque centimètres plus tard nous accélérons l' absorption de nos verres, notre élève semble pressé de visiter l' établissement …
Madame le Professeur, se dirige langoureusement dans les étages, Toxicose lui emboite le pas, curieux de découvrir ce cours particulier, mon
désir grandit de quelque décimètres supplémentaire . Arrivé à destination une douce lumière rouge donne à Angèle une dimension quasi démoniaque ! Un rouge légèrement tinté de variations
psychédélique ... Mon désir dés lors " inmesurable " déborde tel un souffle libidinal , la chimie de mon cerveau en folie envoie un milliard de signaux à mon corps esclave de ses sens !