Angèle et le kaléidoscope
"Tu m'as tué ! " Résonances en échos, ses mots rebondissaient à l'infinie dans ma caboche satisfaite, comme un refrain rassurant, une brosse à reluire mon ego , ce : "tu m'as tué" , décuplait l'état de bien être dans le quel je naviguais dès lors qu'elle prononçait la formule magique... Le corps dégoulinant de sueur et autres liquides physiologique, nous gisions sur le lit le souffle court, incapable de bouger , pas mécontent de cette dernière démonstration faite à dame Angèle, il faut dire que l' élève que j'étais devenu avait tout à prouver.... Mon titre de chasseur ne m'exemptant pas de donner le maximum, la prêtresse du sexe attendait de son concubin qu'il soit à un niveau d'excellence maximal . Ma petite dominatrice après l'orgasme apparaissait encore plus belle, débarrassée de sa dentelle, gisant entre mes jambes cagneuses , mon sexe déconfit de tant d'effort posé sur le galbe de ses fesses, oui, j'avais tué le démon , cette envie permanente et dévorante de sexe et de jouissance. Durant la "mise à mort ", pendant ses orgasmes, rempli du sexe de son partenaire, désinhibé ,décomplexé,Angèle pouvait alors tout entendre,tout dire, aux oreilles du chasseur.... Les confidences proportionnelles à l'intensité de son plaisir, ce soir avaient été faciles à soutirer ,( ses fantasmes contribuaient à augmenter l'intensité de ma propre jouissance) . Ouverte, à toute mes propositions, ce soir là elle avait finit par dévoiler tout ses secrets,ses fantasmes divers et variés, ou des personnages récurrent apparaissaient çi et là, au grès de ses envies, enthousiasmé par notre première rencontre, une pièce de choix(voir les épisodes précédents),partenaire de deux nuits endiablé apparaissait parfois dans nos petites histoire fictives à caractère pornographique , mais depuis peu un nouveau prétendant s'était laissé prendre dans mes filets, il attendait fébrile de se faire dévorer , Angèle avait déja fixé le jour du sacrifice, celui de son démon, le deuxième vendredi d'octobre, son regard profond et "onctueux" en disait long ....
Mathématiques appliquées
D'abord imperceptible , une douce ondulation du bassin, ( chute de reins cambrée à outrance) , Angèle caresse la protubérance qui vient de gonfler sous le jean d'un aspirant au plaisir . Ses fesses, rondes, situé à une hauteur parfaite, s'ouvrent généreusement , sa vulve humide et souriante vient s'écraser sur la verge déjà durcie , la toile du pantalon marquée par le passage répété de sa petite fente trempée, trahit l'intensité de son désir, malgré le manque de lumière on distingue le sexe d'Angèle dégouliner sur les doigts remuant de son nouvel amant ...
J'assiste à une danse langoureuse , mes yeux posés sur ce tableau vivant , hypnotisé par le mouvement des hanches , la scène me rappel un immense kaléidoscope couleur chair, je jouis en spectateur privilégié devant ce show féerique réservé à un public majeur.
Rapidement, les mains graciles de la belle partent à la conquête du trophée qui titille sa libido, agile , elle attrape l'objet de son désir resserre sa paume sur le tissus, la fait descendre sans amoindrir la pression exercée puis applique un mouvement rotatif au bon endroit , son derrière rebondi continue à remuer, déhanchement , secousses, soubresaut, son corps tout entier envoi des vibrations ,rythmées, en cascade, destinés à gonfler le mandrin qui ressort nettement sous le bleu de la toile ... Comme d'habitude les événements s'enchaînent rapidement , n'y tenant plus je me lève , rejoins le duo endiablé sur le lit, nous voila parti dans une nouvelle séquence torride . Angèle se transforme en "Eve", ne garde plus que ses bas autos fixants . La tigresse loin d'être intimidé s'occupe simultanément de nos deux sexes, alternant fellation et branlette de comptée , pendant que nos mains partent dans une inspection minutieuse de ses formes, à cet instant j'admire,la pratique quasi "professionnelle" de ma douce et tendre , la fellation qu'elle administre à son cupidon est impressionnante, elle réussi malgré la taille, à avaler le membre rigide tout en continuant une prise en main de premier choix sur son chasseur (c'est à dire moi même , myself , moi je , ma pomme , Monsieur Vancruxifort ! ) , constatant son plaisir à sucer cet étalon , je lui laisse le champs libre, ses mains partent aussitôt à la rescousse de sa bouche ; la combinaison des bruits de succion et des petit cris poussés à chacun de mes coups de butoir est du plus bel effet . Angèle a totalement pris possession de son nouveau sex toy , le propriétaire du jouet en question semble à la limite de l'apoplexie , je lui offre de me remplacer, et de venir terminer la levrette que la petite princesse a exigé . Il faut reconnaître que je suis un peu jaloux de cette "Pipe" digne d' un porno ! je n'ai alors plus qu'un seul désir, bénéficier à mon tour du traitement de faveur .
Trois heures plus tard , une bonne douzaine d' orgasmes pour Angèle , après avoir tenté environ trois cent trente deux des six cent positions que je pratique couramment , quelques classiques du genre dont la plus emblématique , le fameux 69, position d'algèbre , opération de calcul sexuel, et là encore, la Perséphone des coeurs excelle . Elle finit par chevaucher son amant de l'instant , elle s' offre toute entière , le suppliant de jouir, et bien que ce supplice ne me soit pas adressé , je ne peux me retenir plus longtemps, cette coquine engloutie mon sexe avant le feu d' artifice final , je laisse ensuite les deux amants se retrouver dans un violent et passionné orgasme qu'ils ne peuvent retenir plus longtemps !
Angèle s'émancipe ...
Comme les série américaines, nous enchaînions les épisodes, séquence après séquence, les personnages s'affirmaient, chacun jouant à merveille sa partition , loin des débuts timides , nous avions en quelques rencontres confirmé le virage amorcé quatre mois plus tôt , Angèle virevoltait , jouant comme une petite fille malicieuse, la lionne avait jeté son dévolu sur deux cupidon radicalement différents , qui complétaient à merveille l' éventail de ses " aventures sexuelles" . Sa dernière conquête en date avait réussi l'exploit , lui aussi , de confronter la belle à un niveau de plaisir encore plus haut , Angèle avait littéralement coupé les freins de sa libido qui se répandait sur ses partenaires , plus aucune barrière ne semblaient exister dans sa tête , désormais elle le savait : elle aimait ça par dessus tout ! elle excellait dans le domaine , consciente de l'immensité de ce nouveau terrain de jeux ...
A peine son amant arrivé , profitant de l'absence momentané du maître des lieux , Angèle et son invité s'étaient rapidement étreint laissant libre cours à leur désir brûlant de se toucher, chien fou , il avait été facile à Angèle d'enflammer cet amant trépignant et impatient, lorsque je descendais les rejoindre, ils se tenaient sagement à bonne distance, mais leurs battements cardiaque, leurs regards brillants, leur lèvres humides, trahissaient la mise en scène de bien séance qu'il me donnait à voire . Existé par la situation, je continuais a jouer leur jeux ...
Saisissant la bouteille de " G.H Mumm" dans le compartiment réfrigéré , j'invitais mes deux compagnons à me suivre dans la chambre que j'avais préalablement agencé pour l'occasion . Dirigeant une coupe de champagne à mes lèvres je m'approchais de ma " petite chienne lubrique " , index et majeur recroquevillés en un sextoy improvisé , permettant de prendre en compte l' état d'excitation d'Angèle . L'intérieur de son sexe était trempé et dégoulinant , apparemment mes doigts n'étaient pas les premiers a avoir visité son antre , conscient de ne pas être à l'origine de cette inondation intérieur,je regardai ma perséphone et son donjuan brûlant de désir l'un pour l'autre, je, ressentait leur envie mutuelle, ce besoin de faire l'amour était palpable dans l'atmosphère sulfureuse de la pièce . J'improvisai alors un scénario et prétextant une affaire à régler, je laissais les deux tourtereaux à leurs coupes de champagne,j'abandonnais l'amour de ma vie aux mains et au membre viril de son étalon, sachant à l'avance que cette situation d'intimité allait lui permettre de s'abandonner entièrement corps et âme ,repoussant de ce fait les limites de son plaisir ...
Lorsque vingt minutes plus tard, n'y tenant plus, je décidai de les rejoindre, arrivé dans l'escalier on entendait déjà des gémissements accompagné de petits râles discrets,mélodie typique de l'orgasme chez Angèle,cette musique résonnait à mes oreilles comme un appel au viol, tout en gravissant les marches j'imaginais la scène que j'allais trouver derrière la porte,j'étais au comble de l'excitation,au moment de saisir la poignée de porte je sentais mon sexe durcir, le souffle court, alors que je n'avais encore rien vu . J'étais à la limite de ne plus pouvoir me retenir, mon engin disproportionné, en proie à des spasmes de plaisirs, jamais je n'avais entendu pareilles vocalises, ce quatrième opus à peine entamé prenait une dimension irréelle tant l'intensité de notre désir transpirait, comme un parfum capiteux,enivrant, captivant, notre désir agissait comme une drogue, notre cerveau libérant à outrance endorphine et autres substances chimique nous rendait esclave de notre plaisir tant à un niveau physiologique que psychique, ne subsistait en nous une seule raison d'être : jouir dans tout les sens, sans retenue,jouir à l'infini, jouir à mourir pour mieux renaître ,jouir au petit matin,saluer le soleil d'un orgasme,jouir du moment, vivre l'instant...
Soixante neuf ...
L' Iphone posé sur la table de nuit délivre sa sonnerie rétro, le paradoxe de ce concentré de technologie et le signal sonore année soixante vient de m'arracher à mes songes, je saisi l'objet bruyant , je tapote sur l'écran pour couper le son, le joujou d'Angèle refuse d'obtempérer et continu à mugir dans mes oreilles, on est jeudi, il est sept heure, dans quatre vingt dix minutes trois coups vont sonner à la porte, "Onctueux69", chemise blanche impeccable, sourire carnassier, l'oeil brillant, apparaîtra dans l'encadrement de porte, comme un conquistador,vêtue à minima, Angèle ouvrira la porte, impatiente, de dévorer son amant ....
Bien que je connaisse à l'avance les grandes lignes du scénario qui va se jouer, l' heure qui précède nos petites joutes sexuelles, et tous les rituels qui l'accompagnent,est un moment terriblement délicieux . L'excitation monte crescendo , pas un mot, juste des regards, des effleurements, je sens qu'elle se réserve à l'instant ultime, je sais parfaitement que désormais 'elle ne m'appartient plus, je suis juste un amant, et comme elle j'attend, comme elle impatient, l'arrivé de son prince charmant, nous sommes à cet instant en pleine montée de plaisirs et de désir, ça nous remplis la tète et le corps comme une vague bouillante et incontrôlable, je me souviens jeune homme avoir eu un ressenti similaire en prenant de l' acide, mais aujourd'hui, l'expérience , bien qu'exempt de tout produit chimique (à l'exception du champagne) nous ouvres des portes encore plus grandes ! toujours l'action de l'hypophyse et de l'hypothalamus qui jouent avec notre cerveau, l'adrénaline dope nos corps et notre imaginaire, je me rends compte que finalement, la nature à tout prévue à mon bonheur, il suffit juste de chercher au bon endroit ......
L'anneau métallique vient de frapper la tète de Lyon qui orne la porte d'entrée, au même instant, notre scénario improvisé m'invite à laisser ma maîtresse seule, le temps pour elle d'accueillir son amant comme il se doit, quand je les rejoins un quart d'heure plus tard, Angèle s'apprête à engloutir le sexe durcit de son partenaire, un peu surpris par mon intrusion, Angèle se relève , mais une fois les formalités d'usages succinctement accomplies, nous reprenons, à trois, la partie ....
Et quelle partie ! Angèle en proie à une excitation extrême, semble insatiable, rapidement, bien qu'elle soit déjà à califourchon sur son sexe, je ne peux me retenir plus longtemps et les rejoins,brûlant d'imaginer nos deux membres rentrer , Angèle hurle de plaisir, ma verge vient de disparaître dans son magnifique petit derrière , nos trois corps emmêlés,vibrent à l'unissons, les frottements de nos sexes enflammés sont comme un ballet infernale et interminable, Angèle, crie, exulte, gémit, aspire littéralement les deux grosses verges turgescentes qui s'enfoncent jusqu'à la garde pour ne plus ressortir tant le plaisir est surpuissant , tant son désir de nous sentir jouir en elle est grandissant , ..... on est jeudi matin , il est neuf heure quarante sept, je vais bientôt gémir à mon tour, je suis un homme heureux et amoureux !!!!
Jeu 9 fév 2012
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